En cette période de vacances, Ipsos nous apprend que les européens sont moins nombreux que d’habitude à partir (58%) : particulièrement les Espagnols, les Britanniques et les Italiens.
On se rappellera aussi qu’une étude américaine a montré que la durée optimale de vacances serait de 10 jours. Au-delà, le salarié ne tire plus de bénéfice de son temps de repos. Faudrait-il pour autant que les européens s’alignent sur les habitudes d’outre-atlantique ? Nous n’en sommes pas là !
Des articles suisses et français confirment que les vacances, pour beaucoup, ce ne sont pas vraiment des vacances. Ainsi dans leur majorité les salariés restent joignables, et d’autant plus qu’ils ont un niveau hiérarchique élevé : ils consultent régulièrement leurs courriels, et restent à portée de leurs téléphones portables. Ils sont disponibles essentiellement pour leurs supérieurs hiérarchiques et collègues. Plus du quart des Français assurent travailler en vacances. Environ un tiers des Français et des Suisses sont stressés par le simple fait de recevoir un appel téléphonique professionnel, et cela crée aussi des tensions avec leur entourage…
Ces chiffres ne font que confirmer mes impressions d’observateur des habitudes parisiennes. J’y ajouterai la difficulté pour beaucoup d’organiser des vacances réellement reposantes. Ainsi est-il typique de voir un salarié rêver à des congés annuels en famille dans la maison d'enfance. Au final, il découvre que dans notre société individualiste il est de plus en plus difficile de supporter un groupe familial élargi où tout devient motif de contentieux : les horaires des repas, le comportement des enfants, les corvées de vaisselle et de course….
Alors, ne pas partir en vacances ? Oui mais c’est au risque de se barber royalement au travail et d'écrire sur Twitter, comme on peut le voir ici.. Et encore faut-il n’en piper mot : un autre article nous rappelle que s’ennuyer au travail reste un tabou...
Donc au final, vive les vacances ?! Bonnes vacances ! Et ne revenez pas trop épuisés !
On se rappellera aussi qu’une étude américaine a montré que la durée optimale de vacances serait de 10 jours. Au-delà, le salarié ne tire plus de bénéfice de son temps de repos. Faudrait-il pour autant que les européens s’alignent sur les habitudes d’outre-atlantique ? Nous n’en sommes pas là !
Des articles suisses et français confirment que les vacances, pour beaucoup, ce ne sont pas vraiment des vacances. Ainsi dans leur majorité les salariés restent joignables, et d’autant plus qu’ils ont un niveau hiérarchique élevé : ils consultent régulièrement leurs courriels, et restent à portée de leurs téléphones portables. Ils sont disponibles essentiellement pour leurs supérieurs hiérarchiques et collègues. Plus du quart des Français assurent travailler en vacances. Environ un tiers des Français et des Suisses sont stressés par le simple fait de recevoir un appel téléphonique professionnel, et cela crée aussi des tensions avec leur entourage…
Ces chiffres ne font que confirmer mes impressions d’observateur des habitudes parisiennes. J’y ajouterai la difficulté pour beaucoup d’organiser des vacances réellement reposantes. Ainsi est-il typique de voir un salarié rêver à des congés annuels en famille dans la maison d'enfance. Au final, il découvre que dans notre société individualiste il est de plus en plus difficile de supporter un groupe familial élargi où tout devient motif de contentieux : les horaires des repas, le comportement des enfants, les corvées de vaisselle et de course….
Alors, ne pas partir en vacances ? Oui mais c’est au risque de se barber royalement au travail et d'écrire sur Twitter, comme on peut le voir ici.. Et encore faut-il n’en piper mot : un autre article nous rappelle que s’ennuyer au travail reste un tabou...
Donc au final, vive les vacances ?! Bonnes vacances ! Et ne revenez pas trop épuisés !